Les écrits restent ...



Il est important pour toute personne, publique ou non, de comprendre les répercussions de ses propos en ligne. L’arrivée des médias sociaux dans nos vies a ajouté une couche de flou sur les concepts de vie privée et de vie publique. Plusieurs personnes se sont fait prendre au jeu; les messages et les photos que nous partageons sur les médias sociaux se déroulent dans un lieu public.

 

Nous en avons eu un exemple récent dans l’actualité politique au Québec quand Sandro Grande, ancien jour de soccer, a été nommé coach de l’équipe CF Montréal. Cette nomination a fait beaucoup de bruit lorsque certaines de ses anciennes déclarations ont resurgies :  peu après l’attentat du Métropolis contre la première ministre Pauline Marois, en 2012, Sandro Grande a envoyé un tweet disant que le tireur n’aurait pas du manquer sa cible. Voici le contenu de son tweet :

 

«La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière,c’est de rater sa cible!!! Marois!!! La prochaine fois mon gars! J’espère!»

 

Ce tweet, envoyé il y a 10 ans, est donc revenu hanter Grande. L’équipe du CF Montréal n’a pas eu d’autres choix que de renvoyer son nouveau coach : il leur était impossible de justifier ce choix au public. Grande est une personne connue; comme nous l’avons souligné, il était joueur avant de devenir coach. La même chose peut arriver chez les gens « ordinaires ». Un autre exemple, un peu moins récent, est celui de Steven Fleurant, jeune candidat pour la Coalition Avenir Québec en 2014. Celui-ci avait partagé des photos de lui nu, assis sur une toilette, bien avant les élections. Malheureusement pour lui, ce qui est posté sur internet persiste. Lorsque les médias se sont emparés de l’histoire, il a dû quitter la politique.

 

Morale de l’histoire : les réseaux sociaux ne sont pas un espace privé ou l’ont peut parler à ses amis comme si on était à la taverne. Les médias sociaux sont un espace public et ce qu’on y dit reste.

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