Blogue d'Isaac

Le mois de novembre a été particulièrement éprouvant pour Twitter et son nouveau dirigeant, Elon Musk. La sortie catastrophique deTwitter Blue au début du mois a déjà fait beaucoup de dommages à la confiance que portaient les utilisateurs envers la plateforme, mais Musk ne s’est pas arrêté là.   Souvenons-nous que Musk avait déjà renvoyer la moitié des employés de Twitter au début de novembre.   Elon Musk a récidivé : les employés restants avaient jusqu’au jeudi 17 novembre pour accepter formellement de travailler plus d’heures et plus intensément. Il est difficile de comprendre avec exactitude les intentions du riche milliardaire, mais il semble avoir perdu son pari : une grande part des employés de Twitter ont choisi de quitter lacompagnie plutôt que de donner tout leur temps et leur énergie à l’homme le plus riche au monde.   Maintenant que tout ces employés sont partis, Twitter réussira-t-il à survivre ? Elon Musk sera-t-il capable de garder le bateau à flot avec seu

Ainsi, Elon Musk a décidé de repousser, encore une fois, lasortie de « Twitter Blue » sur Twitter, sa nouvelle acquisition.   Twitter Blue est un service qui permet, au coût de 8$ par mois, « d’authentifier » un utilisateur (en mettant un petit crochet bleu à côté de son nom sur la plateforme). Ce service a été originellement lancé le 5 novembre, mais a dû être rapidement retiré du site 2 jours plus tard à cause d’un problème important d’usurpation d’identité. En effet, plusieurs utilisateurs ont « acheté » leur crochet bleu et se sont mis à personnifier des célébrités et des compagnies. Plusieurs ont même poussé l’audace à personnifier Elon Musk lui-même !   Le service de vérification était sensé être réinstitué le 29 novembre, mais Elon Musk vient de publier un tweet pour annoncer le report de cette sortie.   Il est intéressant de faire un parallèle entre la situation de Twitter, aujourd’hui, et celle de Friendster, au début des années 2000. On se souviendra, la lutte aux

Les médias traditionnels sont en crise; l’exemple le plus probant est celui de la presse écrite qui a vu ses revenus diminuer grandement depuis les 20 dernières années. Il y a diverses raisons qui expliquent ce phénomène, mais il est de l’avis de plusieurs auteurs que cette crise est en grande partie due à la perte de confiance du public envers la presse écrite et les médias traditionnels en général. C’est l’opinion de d’Ignacio Ramonet , du Monde Diplomatique; selon lui, les lecteurs préfèrent la subjectivité assumée des bloggeurs plutôt que la fausse objectivité affichée des médias de masse.   Pourtant, lorsqu’on consulte les sondages d’opinion, la réalité semble différente, du moins au Québec. Selon une étude de NETendancesréalisée par l’Académie de la transformation numérique de l’Université Laval , 67% des adultes font assez ou totalement confiance aux médias traditionnels. Ainsi, le 2/3 des québécois font toujours confiance aux médias traditionnels. Il semble que la pandémie

La lecture de l’article « Who are yourGatekeepers » de Dave Winer m’a particulièrement intéressée car elle ouvre une fenêtre sur les débuts du Web (cet article a été écrit en 2001). L’auteur y décrit comment Internet a permis la décentralisation de la diffusion de l’information. Avant l’avènement d’Internet, seuls les médias traditionnels « choisissaient » les histoires qui allaient être publiée ainsi que les points de vue qui allaient être soumis au lecteur. En bref, les médias de masse filtrent les nouvelles qui sont servies au public; c’est en ce sens que Winer parle de « gatekeeping ». Maintenant, avec Internet, tous peuvent publier sur Internet sans avoir besoin de posséder un journal ou d’être journaliste et sans avoir à passer par un filtre, comme la direction d’un journal, pour approuver le sujet dont ils veulent parler.   Winer semble très optimiste quant au potentiel d’Internet et de la décentralisation qu’il amène. Cette perspective est intéressante car elle a été émise

L’histoire des blogues et de leur apparition sur Internet est très intéressante. Nous savons que Tim Berners-Lee a été un de ceux qui ont parti le bal avec son blogue « What’s New ? » au milieu des années 90. Ensuite, les Marc Andreessen, Dave Winer, Jorn Barger et une foule d’autres ont suivis. Puis, le phénomène a complètement explosé au début des années 2000.   Lorsqu’on parle de la naissance des blogues, on parle principalement des blogues anglophones qui ont défini cette époque, mais on parle peu de comment le phénomène s’est propagé à l’extérieur de l’anglosphère. Dans une quête personnelle pour comprendre comment les blogues se sont imposés dans la francophonie, je suis tombé sur cet article qui traite de la première blogueuse francophone  : la Québécoise Brigitte Gemme. À l’avant-garde, elle publie son blogue en 1995, quelques années avant même l’invention du terme « weblog ».   Son histoire est tout de même particulière; si les premiers blogues anglophones portaient pr

L’univers des blogues est fascinant. Le phénomène des blogues a complètement explosé depuis le début des années 2000, et ce à travers le monde. Si en l’an 2000 il n’y avait environ que 1000 blogues sur Internet, aujourd’hui ils se comptent par millions. Déjà, à l’époque, il devait être difficile de faire sa place dans cet univers, mais aujourd’hui la tâche semble encore plus ardue : comment se démarquer par rapport aux millions d’autres blogueurs sur Internet ? Il ne semble pas y avoir de formule magique qui permette de réussir. Par contre, en fouillant sur Internet, on peut trouver une foule de conseils pour améliorer ses chances d’être remarqué et suivis. Par exemple, je suis tombé sur un billet de Pablo Arturo Rosete Narváes qui donne les conseils suivants :   -           Passion pour ce que vous faites, foi, patience et persévérance -           Contenu de qualité -           Comprenez les besoins de votre public et sympathisez avec eux -           Soyez gentil avec vot