Désinformation et Qanon

 


Les réseaux sociaux et l’aspect social du web ont apporté une dose de positif dans nos vies. La communication avec les membres de nos réseaux nous permet souvent de nous épanouir. Malheureusement, il y a des cas où c’est l’inverse. Je suis tombé sur cet article qui raconte comment un étudiant de 24 ans a réussi à se sortir de Qanon.


Juste pour faire un rappel, Qanon croit, entre autres, qu’une clique de gens puissants dirige les USA dans l’ombre (le « deep state ») et qu’elle organise le trafic humain d’enfants par et pour des politiciens démocrates pédophiles satanistes. On indique dans l’article que l’étudiant en question fréquentait fréquemment les forums conspirationnistes, notamment 4chan. Dans un cas comme celui-ci, ces forums ont agi comme des vecteurs de radicalisation, comme une chambre à écho (echo chamber), où une seule vision doit être partagée par le groupe. Dans les cas plus extrêmes, certains individus coupent carrément les liens avec leurs familles et leurs amis s’ils n’adhèrent pas aux théories de leur groupe.

 

Bien que Qanon soit originaire des USA, il semble que le mouvement s’est aussi déplacé dans les autres pays. L’étudiant de l’article du Journal de Montréal vient du Québec; cet autre article fait référence à un Australien, Jitarth Jadeja, qui a vécu le même problème. Heureusement, celui-ci a lui aussi réussi à en sortir.

 

Les réseaux sociaux sur le Web ont permis à Qanon de grandir et de se répartir partout dans le monde. L’exemple de Qanon est frappant : les réseaux sociaux peuvent mener à la radicalisation. C’est d’ailleurs de cette manière que Jadeda décrit Qanon : “It’s a community of people that radicalizes them into a world view, that just essentially detaches them from reality.”

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